Stage juillet 2020	Stage août 2020

 

Les stages se suivent, mais ne se ressemblent pas. Chaque groupe de stagiaires apporte avec lui ses spécificités. Ainsi, en cette année 2020, certains stagiaires se sont démarqués par une facture très contemporaine. Ce qui montre clairement que la technique mixte se prête bien à tous les styles, pas uniquement à un rendu réaliste plus ou moins traditionnel.

 

 

Christel au travail

Une facture "divisionniste"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Christel, par exemple, sur une imprimature ocre jaune transparente, travaille essentiellement à l'émulsion et pose ses tons de manière très fraîche et colorée. Ebauche peinte en une seule séance, en "fa presto".

 

 

 

 

 

...librement juxtaposées ou superposées

Un jeu de touches colorées...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des tons plus grisonnants...

 

 

Mais elle peut aussi travailler avec des touches tout aussi libres, mais dans des tons moins saturés.

 

 

....mais tout aussi librement posés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une ébauche vivement lancée

 

 

 

 

 

 

Un dernier travail par Christel, réalisé sur un support de papier marouflé sur panneau, sans imprimature. Elle ne se sert que des trois couleurs pigmentaires préparées durant le stage : un bleu outremer, une ocre jaune et une ocre rouge translucide. Plus, le blanc de plomb broyé par nos soins.

 

Où l'on retrouve son goût pour un travail très vivant par touches fragmentées.

 

 

Une forme suggérée plutôt que décrite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etat en fin de première séance	Etat en fin de seconde séance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce travail par Stéphane a été réalisé en deux séances, à une journée d'intervalle, sur toile marouflée sur panneau et enduit à la colle de peau. Le médium et l'émulsion employés lors de la première séance font partie des versions flamandes, mais à siccativité renforcée. Leur siccativation, extrêmement rapide, a permis une reprise dès le lendemain. La seconde séance a été réalisée avec les mêmes produits, mais en version onctueuse.

 

 

Un détail après la reprise	Un second détail, idem

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Travail au médium Maroger , avec une émulsion à la colle de peau pourrie

 

 

Ce deuxième travail, en "fa presto", de même par Stéphane, a été exécuté sur toile tendue sur châssis enduite avec un produit acrylique de composition artisanale. Le médium est de type Maroger. L'émulsion est à la colle de peau pourrie (méthode "a putrido").

 

Cette émulsion, vraisemblablement d'origine vénitienne, se montre onctueuse et extrêmement agréable sous la brosse. Les modelés, comme les superpositions dans le frais sans mélange, sont étonnamment faciles à obtenir, ce dont Stéphane ne se prive pas !

 

 

Travail par superposition dans le frais...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... mais aussi par retrait de couleur

 

 

 

 

 

 

 

Deux détails afin de mieux apprécier la liberté de la facture. Stéphane superpose les touches, mais n'hésite pas, à l'inverse, à ôter de la couleur par grattage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un travail sur panneau lisse

 

 

 

 

 

 

Un troisième travail exécuté sur papier marouflé sur panneau, avec un médium liquide artisanal et une émulsion à l'œuf.

 

Les gris colorés mettent en valeur les quelques tons plus saturés.

 

 

 

 

 

 

Une mosaïque de touches colorées

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une matière picturale éminemment variée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux agrandissements, de même, permettent de juger de la variété de la matière picturale. L'imprimature rosée, posée volontairement par rayures à la manière des esquisses de Rubens, transparaît sous les premières couches au médium, transparentes ou translucides, suivies, dans le frais, par des reprises en opacité exécutées à l'émulsion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un travail quasi mochrome...

 

 

 

 

 

Quant à Mathilde, avec les mêmes supports et produits que Stéphane, elle nous propose un premier travail quasi en monochrome. Quelques nuances de bleu et de rouge permettent d'équilibrer l'imprimature transparente posée à l'ocre jaune.

 

 

 

...mais subtilement coloré

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une esquisse tout en légèreté

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très différente, une esquisse mince, légère, à fleur de toile.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un travail fluide sur panneau lisse

 

 

 

 

 

 

 

Pour finir, un travail fluide sur panneau lisse, toujours par Mathilde. On aperçoit, de même, l'imprimature rayée, en transparence, ici colorée en bleu.

 

 

Un travail très en transparence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques rehauts superposés dans le frais

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette légèreté n'exclut pas quelques demi-pâtes, pâtes et empâtements plus généreux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci à Christel, Stéphane et  Mathilde pour leur participation active à ces stages, et leurs travaux fort sympathiques  !