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Toujours attentif aux demandes des peintres avec lesquels nous travaillons, nous proposons désormais :
- notre huile de lin de Suède, de première pression à froid, cuite à haute température ;
- la même huile, mais cuite en présence d'oxydes métalliques, et en quatre versions différentes : onctueuse, moyenne, tirante et à siccativité renforcée ;
- nous proposons aussi l'huile Maroger, cuite, elle aussi, en présence d'oxydes métalliques, mais uniquement à basse température.
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L'huile de lin de Suède
de première pression à froid,
cuite à haute température |
L'huile cuite à haute température, pour quels usages ?
La cuisson à haute température amène l'huile cuite dans un état de prépolymérisation. Elle est donc légèrement plus épaisse mais, surtout, elle a gagné en siccativité et elle jaunit nettement moins que l'huile crue. Ses caractéristiques de brillant, transparence et durabilité sont sans comparaison possible.
L'huile de lin cuite à haute température est donc un produit particulièrement adapté à l'enrichissement des huiles crues servant de liant aux pigments.
Mais elle permet aussi de composer des médiums liquides de haute qualité, par exemple en mélange à un vernis dammar, ainsi que des émulsions de haute tenue en y ajoutant un liant aqueux : œuf (entier ou uniquement le jaune), caséine, colle de peau (fraîche ou pourrie - méthode "a putrido", liant aqueux Atelier des Fontaines.
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Huile cuite en présence d'oxydes métalliques
Atelier des Fontaines |
Les huiles cuites en présence d'oxydes métalliques : des additifs précieux pour une ébauche cursive sans vernis
L'huile cuite à haute température, mais en présence d'oxydes métalliques, gagne encore en siccativité. Selon sa version : onctueuse, moyenne, tirante ou à siccativité renforcée, elle siccative en quelques jours, voire pour la plus siccative, en une seule nuit.
Par ailleurs, en combinaison avec un vernis mastic ou à de la cire, elle permet de composer des médiums gélifiés thixotropes, flamands ou vénitiens.
Aussi, nombreux sont les peintres conquis par une technique en trois étapes :
- Ébauche aux couleurs à l'huile diluées avec un liquide à peindre du type huile cuite en présence d'oxydes métalliques et d'essence de térébenthine ;
- Travail à fond aux couleurs à l'huile, en demi-pâtes, avec un médium gélifié dilué à l'essence de térébenthine ;
- Glacis finaux aux couleurs à l'huile, avec un médium gélifié quasi pur.
Selon ce processus, l'huile cuite en présence d'oxydes métalliques intervient donc, seule, sans vernis, au moment de l'ébauche. D'où la demande justifiée des peintres concernés.
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Une des cinq versions de l'huile cuite Atelier des Fontaines |
Mais quelle huile cuite en présence d'oxydes métalliques choisir ?
Les quatre versions d'huiles cuites proposées par l'Atelier des Fontaines (versions onctueuse, moyenne, tirante et à siccativité renforcée), ainsi que l'huile cuite Maroger, répondent parfaitement à cette question. Composées d'huile de lin de Suède, de première pression à froid, préalablement cuite à haute température (sauf pour l'huile Maroger), puis recuite à basse température en présence d'oxydes métalliques, elles apportent toutes, à la fois souplesse et dureté à la peinture. Par ailleurs, elles contribuent à accélérer le processus de siccativation, le conduisant en profondeur. Au risque de provoquer des embus suivis d'autant de craquelures, il est en effet impératif que les dessous soient bien secs avant la reprise en demi-pâtes.
Des auxiliaires de qualité pour le broyage des pigments
Comme l'huile cuite à haute température, les huiles cuites en présence d'oxydes métalliques peuvent, elles aussi, être utilisées comme des auxiliaires particulièrement utiles pour le broyage des couleurs. En effet, broyer des pigments nécessite prioritairement une huile relativement fluide. C'est une condition importante pour que la concentration volumétrique pigmentaire (CVP) soit maximale, maintenant ainsi la fixité de la touche, autorisant le travail d'empâtement et évitant, surtout, que le film pictural, trop riche en liant, ne frise au séchage.
Les huiles crues répondent à cet impératif. Cependant, utilisées comme liant unique, de telles huiles ne contribuent que faiblement à la richesse du film pictural et à sa pérennité. Elles jaunissent toutes plus ou moins, même si elles sont peu colorées à l'origine, telle l'huile d'œillette, siccativent médiocrement et fournissent un film le plus souvent terne, pauvre et fragile.
A l'inverse, les huiles cuites à haute température, avec ou sans oxydes métalliques apportent au film pictural une richesse et un brillant indéniables. Par ailleurs, correctement travaillées, elles jaunissent nettement moins que les huiles crues. De plus, elles siccativent bien mieux, en particulier si elles ont été préparées en présence d'oxydes métalliques. Par contre, très onctueuses, elles ne peuvent que difficilement être utilisées pures, sauf peut-être l'huile cuite Maroger, plus fluide du fait d'une cuisson unique à basse température. La solution réside donc dans l'utilisation des huiles cuites en coupage avec une huile crue.
Remarques à propos de la coloration des huiles cuites en présence d'oxydes métalliques
Certaines huiles cuites, entre autres celles préparées en présence d'oxydes métalliques, semblent très colorées au moment de l'emploi. Il faut savoir que cette préparation les rend photosensibles. Elles vont donc considérablement éclaircir si l'on prend la précaution de les exposer à la lumière, même diffuse, durant le processus de siccativation.
Par ailleurs, Paillot de Montabert, peintre de la fin du XVIIIème siècle - début du XIXème, écrit très justement dans son ouvrage : "Traité complet de la peinture, Paris, Bossange, 1829", qu'il vaut bien mieux travailler avec une huile dès l'abord colorée, mais qui tendra à éclaircir, que de partir avec une huile pâle qui ira sans cesse en jaunissant. Au moins, on sait à quoi s'en tenir et on pourra composer, en connaissance de cause, avec cette coloration. L'immense majorité de la peinture flamande et hollandaise, jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, et italienne jusqu'au milieu du XIXème, plaide en la faveur de telles huiles. Leur coloration n'a jamais rebuté les plus grands artistes, même s'ils auraient naturellement souhaité disposer de liants clairs comme de l'eau !
Quant à la durabilité de ces huiles, elle n'est plus à prouver. En comparaison, pensons, par exemple, à la peinture impressionniste, bien plus récente, exécutée à l'huile crue, sur laquelle les restaurateurs sont dorénavant obligés d'intervenir sous peine de destruction irrémédiable.
Huiles cuites en présence d'oxydes métalliques en versions onctueuse, moyenne, tirante ou à siccativité renforcée :
- Huile de lin de Suède de première pression à froid ;
- Cuisson préalable à haute température ;
- Seconde cuisson à basse température en présence d'oxydes métalliques.
Huile cuite Maroger :
- Huile de lin de Suède de première pression à froid ;
- Cuisson à basse température en présence d'oxydes métalliques.
Diluant recommandé pour ces différentes huiles : Essence de térébenthine rectifiée, éventuellement additionnée de quelques gouttes d'essence de lavande aspic pour en augmenter le temps d'ouverture, le moelleux et l'onctuosité.
Pour commander les huile cuites Atelier des Fontaines, cliquer ici ou sur "Achats rapides".
Merci et bonne peinture dans la joie d'un travail plus facile et parfaitement durable !
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Date de création : 25/12/2013 - 22:08
Dernière modification : 24/07/2022 - 19:17
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