Bonjour à vous,
Un grand merci pour les modes d'emploi. Eh bien, du travail en perspective. J'ai déjà bien plongé dans le gel et me suis un peu essayé à la technique mixte avec les produits dont je dispose. Complètement bizarre à priori mais j'entrevois le potentiel fort intéressant.
Et comment ! Je considère, personnellement, que les techniques « gras sur maigre » sont « le petit bain » de la piscine des techniques à l’huile. « Le grand bain », ce sont les techniques qui inversent le processus. Contrairement à ce que la plupart des peintres considèrent comme une règle inviolable, il est totalement possible de peindre à l'huile "maigre sur gras", et les possibilités qui en résultent sont quasi illimitées.
Certes, il ne faut pas se tromper dans l'ordre d'inclusion car ça devient ingérable.
Que voulez-vous dire ?
Il me faudra un peu de temps pour vous donner un retour sur le Maroger et émulsion, j'ai encore besoin d'un peu d'entrainement, ce que je préfère faire sur papier avec mes sauces économiques pour l'instant.
Encore une fois, je vous félicite et vous remercie de transmettre ce savoir. Cette matière est des plus intéressantes et très certainement un des médiums les plus aboutis.
Je vous remercie de ce commentaire.
Cordialement,
Christian VIBERT
Navré, mais pour l'instant je n'ai de très « relevant » à ce sujet, c'est quelque chose que j'ai pu observer dans diverses expériences qui n'ont rien à voir avec ce que vous nous enseignez.
Dans le plus proche de cette technique mixte je me retrouve devant une belle question pour préciser quoi que ce soit, car mes résultat sont différents pour une expérience semblable.
Pigment (titane), vernis-gel, liant, eau. Pourtant, ça ne donne pas 40 millions de possibilités. Ceci dit, ça peut passer d'une pâte intéressante, agréable à qq chose de granuleux, ingérable, dissocié. Ajouter un composant au mauvais moment semble faire tourner la mayonnaise, mais le pire, c'est que je n'arrive pas à reproduire le truc, il y a quelque chose qui m'échappe.
Ajouter le liant en petite quantité comme vous le dites et il semble que c'est récupérable en ajoutant de l'essence. Je dois pratiquer encore car vraiment peu d’expérience avec cette technique.
C'est en forgeant que l'on devient forgeron... et c'est en sciant que Léonard de Vinci. http://www.swiss-artists.ch/pro.php?pro=3
Bonjour à vous,
Pour broyer une pâte à l'émulsion, il faut :
1) Composer l'émulsion : un volume de médium oléorésineux pour un volume de liant aqueux à introduire peu à peu en agitant fortement.
2) A l'inverse du broyage d'une pâte à l'huile où l'on pose d'abord les pigments, puis on introduit l'huile au fur et à mesure, il vaut mieux partir de la quantité d'émulsion choisie et y introduire, peu à peu, les pigments jusqu'à atteindre la consistance désirée.
3) En cas de broyage difficile, quelques gouttes d'essence de térébenthine peuvent aider.
4) Le blanc de plomb se broie beaucoup plus facilement que les autres blancs.
Cordialement,
Christian VIBERT