"Bonjour Monsieur VIBERT,
Je n'ai eu que très peu de temps pour utiliser votre médium mais une chose est certaine, le peu de fois que je l'ai utilisé, j'ai entraperçu les multiples possibilités qu'offre la combinaison de vos médiums!"
Je vous remercie de votre appréciation.
"Je vais me remettre à la peinture doucement car je dois livrer la copie "la leçon de musique" pour la fin d'année 2018 au musée Vermeer à Delft aux Pays Bas. Le médium donne un aspect brillant au final, quels conseils me donneriez vous pour qu'il soit au final satiné voire mat si possible?"
Comme tous les médiums de type flamand (huile cuite et résine), leur apparence est plus ou moins brillante. Ce brillant est indispensable à l'obtention de la transparence et à la sensation de profondeur qu'ils communiquent aux pâtes picturales. Les souhaiter mats, c'est aller contre leur nature intrinsèque.
Ceci étant, vous pouvez quand même leur communiquer cette apparence, tout en n'ignorant pas que, ce faisant, vous leur ferez perdre une part de leurs caractéristiques. Le plus simple si vous désirez minimiser cette perte, en particulier concernant parallèlement leurs qualités de manipulation (thixotropie, superposition dans le frais...) et de siccativité est de leur adjoindre en mélange un médium de type vénitien à l'huile cuite et à la cire : http://www.atelier-des-fontaines.com/christian-vibert/articles.php?lng=fr&pg=110. Leur liant commun étant l'huile cuite, la miscibilité est parfaite et en toute proportion. Et, selon la quantité respective des deux médiums, vous aurez un produit qui peut aller d'un brillant satiné à un satiné quasi mat.
"Je compte commander vos autres médiums dans l'année..."
Respectueusement,
(Nom et coordonnées effacés par respect de la vie privée)
Artiste peintre spécialiste tableaux de Vermeer."
Bon travail à vous.
Christian VIBERT